GEORGE LE MAGNIFIQUE ©

Alors voilà mon ptit feuilleton...

Une série écrite qui se déroule en plusieurs épisodes courts max 2 pages, min un quart de page ) écrits d'un point de vue subjectif et instantanné.

Enfin voyez pour voir ce que je veux dire, c'est écrit sans prétention d'un style mémorable, au contraire c'est trés simple, juste histoire de raconter une petite histoire fantastique:


Ps: Toute ressemblance avec une personne existante serait fortuite et accidentelle.


*****


Salut, c'est George.

Je suis un jeune lycéen, je suis en première L, et je m'appelle George.
J'ai des amis au lycée, j'ai des profs aussi, des chiants et des pachiants, des marrant et des rigides, j'ai aussi un sac à dos, un portable (outil indispensable à la vie en société), un lecteur Mp3 (accessoire utile à la vie en société) et j'ai aussi un pc sur lequel je joue, je parle sur MSN (presque indispensable à la vie en société) et puis, bah je joue encore.
Voilà, ma vie se résume à ça, quelques fêtes de temps en temps, quelques flirts très très occasionnels, et parfois du travail aussi, à faire le soir à la maison.
C'est beau la vie, j'espère que je vais redoubler cette année, comme ca je pourrais rester un an de plus au lycée, avant d'avoir à prendre mes responsabilités, choisir mes études, peut-être prendre un appart' (ça c'est koule) et tout le reste, les impôts, le loyer, toutes ces horreurs que mes parents assument pour moi.
En plus je sais pas quoi faire.

Donc c'est beau la vie, je me lève, j'ai un peu de mal comme tous les matins, je me casse la figure sur mon chat, comme presque tous les matins, je m'habille, je mange, je me brosse les dents, j'enfile ma veste top-koule-classe super belle, comme tous les matins, et je sors de chez moi. J'oublie mon sac, comme presque tous les matins (on me dit parfois que je suis tête en l'air, on m'a déjà dit aussi qu'à la naissance, je suis sorti tellement vite que j'ai glissé des mains du médecin et que je me suis aplati par terre, et je soupçonne un lien entre les deux). Merde, le bus est déjà là, je cours, ça réveille le matin. Je cours vite et bien, ça je sais le faire, c'est bien le seul sport d'ailleurs. Je rentre chez moi, mon père est parti (Merde), je vais chercher la clé dans la cachette habituelle, elle n'y est pas, ah si, je cours, j'essaie d'ouvrir la porte, elle ne veut pas, cette stupide serrure neuve, encore heureux qu'elle soit neuve! La clé tourne dans le vide, ah ça y est je sens le petit blocage, suivi du léger déclic qui sonne à mes oreilles comme, euh, comme un déclic de serrure mais en plus agréable. Je rentre en trombe, trébuche de nouveau sur le chat qui pousse un miaulement outré et part en trottant la queue levée. Je le maudit bruyamment pour les 5 prochaines générations, ce qui est très con vu qu'il est castré, puis je marche à quatre pattes jusqu'à mon sac un mètre plus loin, posé bien en vue pour être sur de ne pas l'oublier, je sors, verrouille la porte, met la clé dans ma poche (pas le temps de la cacher, si mon père arrive avant moi, bah il attendra!) et je cours vers le bus en me disant qu'en fait, il est sûrement parti depuis longtemps, mais non! Miracle, il est là, il m'attend! Non! Il part sous mon nez! Je cours, le rattrape et donne des coups sur la carrosserie, il commence à accélérer, dans un ultime effort j'atteins la porte et donne un grand coup sur la vitre, puis je m'arrête en haletant. Vingt mètres plus loin, je le vois ralentir puis s'arrêter, je marche tout en respirant bruyamment et tâche de rassembler le peu de dignité qu'il me reste. La porte s'ouvre, je rentre, manque à m'étaler en ratant la marche, montre ma carte de transport au chauffeur qui se marre ostensiblement, et cherche des yeux une place dans le véhicule bondé. Finalement, je fais le trajet debout.

On pourrait croire que c'est le début d'une journée pourrie, mais c'est plutôt le début d'une journée banale, et cela n'entame pas ma bonne humeur. Enfin presque pas. C'est donc de très mauvaise humeur que je sors du bus, avec une vilaine crampe à la cuisse due à la posture verticale pendant une heure de trajet sur des petites routes de campagne dans le genre de celles avec plus de creux et de bosses que de plat et aussi rectiligne que mon parcours scolaire (c'est à dire pas du tout, je précise parce que j'ai pas encore tout dit sur moi). Donc je marche, j'allume le lecteur MP3, je me mets un petit morceau de métal avec le son à fond, et je fends la foule des arrêts de bus scolaires comme si chacune des personnes présentes était responsable de mes malheurs. Je parviens au trottoir, je marche dans la ville vers mon lycée, bien décidé à ne laisser personne me bousculer impunément. Dommage, y'a presque personne, faut dire que le bus est arrivé tard, je serais sûrement en retard au premier cours, ce qui n'arrange pas mon humeur.
Donc, je marche.
Je marche.
Je marche...
Je marche... mais qu'est-ce qu'il m'arrive? Je me sens tout drôle, ça me chatouille, ça me pique, ça me brûle, ça me donne des frissons, ça me rend tout mou, faible comme après quatre heures de Français... Quelque chose ne va pas, je m'arrête, je lève les yeux...
Un flash, j'y vois plus rien, je me sens dériver comme après deux verres de vodka et cinq bières, c'est à la fois terrifiant et... juste terrifiant en fin de compte, surtout lorsque mes pieds se décollent du sol, mais je n'ai pas l'impression de m'envoler, seulement de ne plus rien peser, mon estomac par contre pèse au moins cinquante kilos, puis soudain ne pèse plus rien, je sens mon petit déjeuner qui remonte un peu, mais s'arrête à mi-chemin, puis redescend doucement... Ma vue s'éclaircit, je vois des couleurs qui s'agitent dans tous les sens, puis ne voit plus rien, puis encore des couleurs, qui se rassemblent soudain pour former la gueule d'un monstre terrifiant tout en dents, cornes, yeux et écailles, mon esprit hurle d'horreur, ma bouche étant pour l'instant inutilisable, puis l'image se disloque et le voyage immobile continue...

... Puis s'arrête. Mes pieds touchent de nouveau le sol, toutes les choses qui me constituent pèse à nouveau de tout leur poids, et même plus me semble t’il. Mes yeux sont momentanément inopérant, mes jambes également, je tombe à la renverse, mais pas sur le béton du trottoir. Mon visage rencontre une herbe fraîche et moelleuse avec reconnaissance, puis déverse aussitôt tout ce qu'il y avait auparavant dans mes entrailles qui se nouent douloureusement. Mon cerveau semble lui aussi commencer à se mettre au repos, mes pensées embrouillées s'éteignent les unes après les autres...

Je m'évanouis dans l'herbe, au pied d'un monstrueux démon griffu, cornu et dentu, un peu comme celui que j'ai éradiqué hier dans mon jeu vidéo, qui me voit apparaître d'abord avec surprise puis avec gourmandise.

Prometteur cette histoire aime bien ton style ^^mais ne me sentais pas associale maintenant si (==> ai pas de portable) Oui euh bonsoir thomas au fait ^^. Puis-je me permettre d'avancer une hypothèse ?
Ta chatte (enfin celle de georges le magnifique), énervée par coups de pieds trop fréquents à son goût, a contacté dealer de ses amis, et a subtilement ajouté LSD ds ton petit déjeuner. Personnellement, je soupçonne la mienne de faire ça depuis qques tps. Moralité : on ne surveille jms trop les frequentations de son chat.

je précise que ce premier épisode a été écrit il y a un bout de temps maintenant, et mes vues ont pas mal évoluées. Par exemple maintenant je ne rêve que d'une chose: me casser de chez moi, alors qu'avant j'avais peur de quitter mon cocon famillial. Comme mon personnage est... assez influencé par... moi-même, et bien je vous préviens.

Hum, ma pepette la fourbe ferait ça? Rha je m'en doutais mais tout de même, quelle ingrate, me faire ça à moi, sa mère!

Joli petit texte =)
J'aime bien comment t'écris

Magnifique le George!!! bravo bravo:cheers:

super l'histoire, le début me fait penser légèrement à quelqu'un (sauf
que j'ai pas de portable et que je rate pas mon bus car ça me stresse
tellement que je me trouve 10 min avant son arrivée)

quel esprit general j'applaudis

je m'incline, ca fait toujours du bien de se rendre compte kil reste des gens ac du talent !!!

pfff mais Pepette ne ferait jamais cela, elle est si belle et si
gentille meme si devant mes yeux elle a essayé de te manger le bras...



Je t'aime Pepette! et nul ne pourra t'accuser puisque c'est moi chaque matin la coupable!

Bon essayons de pas trop trop flooder ce topic sinon les épisodes vont se perdre dans la nasse ^^

Voilà le suivant d'ailleurs:

*****

Salut c'est Georges.

Woa! J’ai dormi comme une souche morte! C'est déjà Samedi? J'ai mal aux yeux, j'essaie de m'étirer, mais j'ai des courbatures partout, bizarre, je me souviens pas avoir eu gym... D'ailleurs je me souviens pas m'être couché... Mais de quoi je me souviens au juste? Ca y'est ça me revient! Ce foutu chat était encore dans mes jambes! Oui et le bus est parti sous mon nez! Ah non je l'ai rattrapé... mais en tout cas il manque pas d'air ce chauffeur! La prochaine fois que je le vois, juré, je lui dit ses quatre vérités! Et c'est pour de vrai, je dis pas ça pour me la péter hein! D'ailleurs je... Attendez... il y a quelque chose qui cloche... Qu'est-ce qu'il s'est passé après? J'ai marché je crois... et après?
...
...
Trou noir. J'ai dû picoler, c'est pas possible... Mais non, je m'en souviendrais, au début en tout cas. Ou alors, j'ai traversé la route, je me suis fait passer dessus, ça m'a rendu partiellement amnésique... En fait je suis sûrement à l'hosto, et si j'avais pas si mal aux yeux, je verrais que du blanc, et probablement ma mère au bord de mon lit morte d'inquiétude... Et peut-être une boîte de chocolats apportée par mes amis?
J'entrouvre légèrement la paupière droite... Ouïe, la lumière me vrille littéralement la tête... Tout doucement j'ouvre les yeux... Et que vois-je? Bah pas grand-chose, c'est complètement flou, mais une chose est sûr, je suis pas à l'hôpital. Au lieu du blanc aseptisé, je distingue vaguement une pièce bien plus sombre que ce que j'avais cru en ouvrant les yeux au départ, d'ailleurs à mesure que ma vue s'éclaircit, je discerne des détails de plus en plus surprenants... Pour commencer, le plafond n'est pas plat, et il est à peine à un mètre cinquante au dessus de moi. les murs sont aussi très proches, et outre mon lit, la pièce semble vide. Je parviens à discerner un peu mieux de quoi sont faits les murs, des peaux de bêtes soutenus par des branchages... Je suis dans une hutte! D’ailleurs mon lit n'en est pas vraiment un, c'est une sorte de "paillasse", autrement dit un tas de débris épars semble t'il, qui paraît à mon dos endoloris encore moins confortable que le sol normal. Mais qu'est-ce que je fais là? J'étais en train de marcher en ville il me semble, puis trou noir et je me retrouve perdu je ne sais où dans une hutte qu'un homme de cromagnon trouverait miteuse, c'est illogique!
Ca me trouble tellement que j'en oublie momentanément mon corps douloureux et me lève assis dans mon "lit", pour être aussitôt pris d'un vertige. Je me force à ne pas me recoucher pourtant, et vérifie l'état de mon corps... Outre des courbatures, j'ai l'air indemne, habillé exactement comme avant... d'être ici, à ceci prés qu'on m'a enlevé mes chaussures pour les mettre à coté du lit. J'essaie de me lever, y parviens difficilement, et tente de faire quelques pas sur mes jambes flageolantes, tout en gardant la tête baissée en raison de la faible hauteur du toit de la hutte.
Je commence à me sentir un peu moins faible, alors j'enfile mes énormes chaussures de "skater", resserre les lacets volontairement lâches (pour faire classe) afin d'être capable de courir s'il le faut, puis m'apprête à sortir, voir un peu où j'ai bien pu me retrouver.
Je me fige, retenu dans mon intention initiale par deux problèmes majeurs. Premièrement, j'ai peur. C'est vrai quoi, je ne sais pas ou je vais me retrouver, et surtout en présence de qui. Cette situation est si étrange que je me sens incapable de monter des hypothèses qui tiennent la route. Je marchais dans la rue, puis je me retrouve instantanément couché dans une hutte en peau de bêtes. Deuxième raison: je ne parviens pas à trouver la porte de cette hutte. J'ai beau tourner la tête dans tous les sens, je ne discerne aucune trace de pièce de cuir amovible, ou même de trappe, rien. D'ailleurs ça commence à m'affoler, c'est pas que je sois claustrophobe, mais ça pue!
Je me met à tâter une peu partout dans l'espoir de découvrir une entrée, puis force désespérément sur une couture entre deux morceaux de cuir, parviens à dégager un passage et à faire rentrer un rayon de soleil éblouissant, et passe la tête par le trou, pour me retrouver nez à nez avec...

Youhou, j'aime également beaucoup la façon dont c'est écrit .

Aller, vivement la suite pour savoir ce qu'il adviendra de ce pauvre George .

J'aime beaucoup ton style et suis impatiente de découvrir la suite.

Merci pour les encouragements

La suite demain probablement

en tant qu'RPGiste, j'aime bien cette histoire =)
Je mettrais mes récits fantastiques en ligne ( bénédicte va adorer )

C'est super, mon esprit adorateur de fantastique est fan !

En fait j'aime tout ce que tu dis

Tous tes compliments me vont droit au coeur par le chemin le plus court ma transylvanian concubine


*****

... un nez.
Un gros proéminent, moche, avec des boutons plantés ça et là tel des coquelicots sur une prairie de points noirs bien gras...
Et en haut de ce nez: deux petits yeux porcins, surmontés d'une paire de sourcils interrogateurs, puis d'un front très bas et pas un seul cheveux sur le cailloux.
Qu'est ce que je fais en voyant ce blair à cinq centimètres du mien? et bien j'essaie de rentrer ma tête, après tout on est pas si mal dans cette hutte, et puis l'odeur, bah c'est comme tout, on s'y fait. Là je commence à me demander comment j'ai passé ma tête par le trou, vu qu'elle fait visiblement le double de son diamètre, ce qui fait que j'ai beau me tortiller dans tous les sens et me débattre, je ne parviens pas à faire rentrer mon crâne volumineux (mes cheveux aussi prennent beaucoup de place, ils sont si longs et bouclés et hirsutes qu'ils doivent multiplier la circonférence de mon crâne par deux au moins). J'entends un craquement qui me fait penser que mes vertèbres ont finit par faire sécession, mais en fait ce n'est que la couture qui s'élargit suffisamment pour ma grosse caboche ce qui fait que je tombe à la renverse sur ce qui me tenait lieu de lit, le regard toujours braqué sur le pauvre bougre à l'extérieur qui en plus d'être atrocement laid, n'a pas l'air d'être du genre à avoir inventé l'eau tiède. Son sourire béat qui s'élargit d'une oreille à l'autre (tiens, il lui manque une oreille) et qui découvre quelque chose comme quatre dents aussi moches que des vieux fromages oubliés dans la cave depuis cinq ans, paraît lui-même assez révélateur du Quotient Intellectuel du bonhomme.
J'aimerais bien pousser un petit cri du genre goret qu'on égorge, mais je n'y parviens pas... ah si ça vient... IIIIIIIIIIIIk!!
L'autre en face semble effrayé par mes performances vocales et disparaît promptement de l'ouverture maintenant béante.
Je l'entends hurler: "Il s'est réveillé! Il s'est réveillé le garçon!"
Des voix répondent, trop faiblement pour que je saisisse le sens des paroles, puis j'entends les pas de plusieurs hommes s'approcher de mon misérable fortin.
Je recherche désespérément des yeux un objet pouvant servir à tuer quelqu'un, me déchausse en désespoir de cause d'une de mes pompes, la brandis hautement tout en affichant une expression guerrière propre à faire rire ouvertement un gamin de six ans et me prépare à vendre chèrement ma peau.
C'est donc tremblant dans un coin et les mains sur la tête que me retrouvent les hommes armés jusqu'aux dents et visiblement prêts à en découdre si besoin est.

"Attention! Il s'apprête à jeter un sort!"

MDR!!! cette partie j'adore!

T'es allusions au goret me choque! UN GORET NE FAIT PAS "IIIIIK" mais "GNEU" MERCI...

le goret qu'on égorge fait gneu?

Et si je te tue tu feras "arf"?

avant je ferais "lol?", puis " OMG WTF" ( oh my god, what the fuck), puis "LAL VTP FDP SALE LOW" puis "erf" oui :/

Sinon pour els gorets je te conseil les livres en 58 tomes de 3500 pages min:

" amitiés des vies porcines " chez edition Vivelesschtroumpfs

Aahh!! encore ce georges!! gnaa!! >< ( OUiii!! je suis de retrou d'italiaaaa!!!)

et marde... quelques jours de tranquilité...:/
jplaisante alors cité bien l'italie?????
sinon on attent toujorus la suite des aventures de George (tu devrais déposer un brevet general )

C'est bon, j'ai rajouté le copyright, donc si jamais vous prenez mon texte (drôle d'idée, improbable...) et que vous trouvez un éditeur ( ) et bien grâce à ce petit symbole je pourrais officiellement... dire que c'est pas trés gentil.

La suite donc:


*****


Salut c'est George.

Alors voilà, il m'arrive un truc intéressant aujourd'hui: d'abord je me suis retrouvé couché dans une hutte rustique en peau de bêtes alors que je marchais tranquillement dans la rue aussi loin que je me rappelle, puis j'ai vu l'attraction phare du musée des horreurs (pas très gentil je sais, mais faut me comprendre, je suis un peu secoué), et enfin sont venus deux gars genre guerrier à la moyenâgeuse, qui sont en train de se donner des petites baffes sur le nez. L'un a commencé à s'exciter genre je vais faire je sais pas quoi, jeter un sort, l'autre l'a traité de con, doublé d'un péteux, le premier lui à répliqué qu'il préférait être tout ça qu'un impuissant, l'autre lui as répondu aussitôt que sa maman administrait certaines gâteries buccales à des oiseaux de basse-cour et qu'elle s'en délectait. Le premier lui a alors donné une gifle, en a reçu une en retour, et maintenant, bah comme je l'ai dit, il se donne des petites baffes tout en essayant de les éviter en rentrant la tête dans les épaules. A coté le moche qui est aussi très petit et très maigre tente de s'interposer, en vain, les deux hommes étant de forte carrure et visiblement endurcis au combat. Je les observe un peu plus attentivement, j'ai un peu moins peur maintenant, l'un est roux et a un long nez, et un courte barbe, l'autre est brun, avec un gros nez et a le visage glabre. Je ne parviens pas à distinguer plus de détails, et décide après quelques minutes affligeantes d'intervenir.

- Hem hem... Messieurs? Dis-je d'un voix qu'il n'auraient peut-être pas entendu s'ils étaient assis juste à coté de moi, dans une pièce hermétique, écoutant avec attention tout ce que je pourrais dire.
Je tente de monter d'un ton, et leur gueule littéralement : "EXCUSEZ MOI MESSIEURS, L'UN D'ENTRE VOUS PEUT-IL M'INDIQUER OU JE ME TROUVE ACTUELLEMENT?" Merde, c'est un de mes défauts ça, j'ai souvent du mal à gérer ma puissance vocale, qui soit dit en passant, est assez conséquente lorsque de décide de m'en servir vraiment.
La réaction des trois personnages ne se fait pas attendre, le moche tombe à genoux et met sa tête contre le sol. Les deux autres cessent leur combat et font un bond en arrière, comme si je venais de leur annoncer leur mort prochaine. Les deux gars réalisent soudain ce que je viens de leur demander, et se mettent à bafouiller un réponse inaudible et confuse de concert. L'autre reste aplati par terre.
Voir la peur sur leurs visages à tous (sauf sur celui du moche, mais vu sa posture je suppose qu'il n'est pas tout à fait rassuré) me fait tout drôle, je n'ai jamais été de ceux qui en imposent, qu'on respecte, qu'on craint. Après une brève et absurde bouffée d'orgueil, je commence à m'imaginer des trucs bizarres, genre ces gens sont des tarés, il me prennent pour un sorcier, je vais passer à la casserole etc...

Le rouquin fait taire le brun qui continue à marmonner en regardant par terre et en se tordant les mains, puis prend son courage à deux mains et s'avance de deux pas vers moi, se plaçant juste en face du trou, et s'adresse à moi d'un voix peu assurée mais claire: "Monseigneur, vous êtes actuellement dans une clairière non loin de l'endroit où vous gisiez aux pieds du Démon que nous avons occis pour vous sauver. Nous vous avons transporté et comme vous sembliez malade, nous vous avons placé dans cette hutte hermétique comme le veut l'usage. Si nous avons mal agis en quoi que ce soit, nous en somme désolé, nous ne voulions que votre bien et avons fait ce qui nous paraissait le mieux."

Je l'observe ébahi. Il n'a pas cessé de transpirer abondamment pendant toute sa tirade, et m'a appelé Monseigneur comme si on était retourné au moyen-âge. Je n'ai pourtant rien d'un noble. Mais qu'a-il dit d'autre? Un Démon?? Assurément ces trois abrutis sont tous aussi fous que mon oncle Frank.
La peur m'envahit à nouveau et me recouvre comme une couverture opaque m'empêchant d'y voir clair, je m'imagine ces trois hommes m'attraper, m'ouvrir en deux, me sortit les boyaux et ....

Je ne sais pas quoi dire, je tremble, et les autres en face semblent être dans le même état, ou feignent l'être. Tu parles d'une situation! Pas possible, c'est un canular, les caméras sont là, là et là, mais non y'en a pas, mais c'est pas possible!! Je deviens fou! J'ai peur!

tu as utilisé le mot "glabre"! je proteste! les visages ne sont pas glabre! seul els gorets sont glabres comme des vers d eterre! MERCI

Il va me les casser longtemps celui là, m'est avis...

Vite un admin! Bannissez cet opportun!

je dénonce juste les caractères choquants de tes expressions!
et je suis unbannissable car 1) je couche avec gawel et 2) william a des actions dans ma société

Breffons!